Quelle est la sanction pour avoir causé un accident en F1 ?

Lorsque les voitures volent à plus de 200 miles/heure, il y a beaucoup de risques encourus et les choses peuvent mal tourner à tout moment. C’est exactement pourquoi la sécurité est devenue une priorité en F1. Le sport prend d’innombrables mesures pour la sécurité des pilotes et leur bien-être, surtout depuis le dernier décès dans le sport. Cependant, parfois, pour assurer leur bien-être, les chauffeurs sont traités avec un peu d’amour.

Le sport ne fait pas de prisonniers en matière de conduite dangereuse et déloyale. C’est exactement pourquoi la discipline est appliquée sous la forme de pénalités. Les pilotes sont pénalisés pour toute infraction aux règles pendant ou avant la course. Les pénalités sont imposées par les commissaires de course avec leur parole comme caution.

Les commissaires de course détenant tout le pouvoir sur les pilotes lors d’une course en termes de sanctions, examinons les sanctions pour avoir causé un accident en F1.

Différents types de pénalités F1 et comment elles sont appliquées

Le système de sanctions est mis en place pour encourager les conducteurs à respecter la réglementation et à éviter les délits. Les délits comprennent le blocage, le dépassement des limites de la piste, l’ignorance des drapeaux, la vitesse excessive dans les stands ou la conduite dangereuse. Toutes ces infractions sont punissables par les stewards car tout incident de ce type peut entraîner des blessures horribles et potentiellement mortelles pour les conducteurs. Même si certaines légendes du sport se sont opposées aux mesures de sécurité excessives, la F1 moderne est fortement axée sur la sécurité.

C’est là qu’intervient un système de sanction de telles infractions. Ces sanctions sont infligées par les stewards qui sont collés aux écrans lors d’une course. Les stewards ont une gamme de pénalités dans leur arsenal. Des pénalités de temps de 5/10 secondes aux pénalités de place sur la grille jusqu’aux amendes pouvant atteindre 100 millions de dollars. Regardons quelques-uns.

Selon la gravité de la situation, les commissaires de course infligent aux pilotes une pénalité de temps de 5 ou 10 secondes. Ceux-ci sont servis lorsqu’un conducteur effectue un arrêt planifié. Si les pilotes ont effectué un arrêt planifié avant que la pénalité ne soit infligée et si celle-ci est donnée dans les trois derniers tours, le temps respectif est ajouté au temps de course du pilote à la place.

C’est une sanction rare. Dans ce scénario, le pilote est censé traverser la voie des stands à une vitesse limitée sans s’arrêter. Le pilote doit purger cette pénalité dans les deux tours suivant l’avertissement. Si cela intervient dans les trois derniers tours de la course, 20 secondes sont ajoutées au temps final.

Cette pénalité suit le même principe que la pénalité de passage. Cependant, le pilote doit être immobile pendant 10 secondes dans le stand de l’équipe sans effectuer aucun travail avant de rejoindre la course. Si un pilote ne le fait pas et si la pénalité est infligée dans les trois derniers tours, 30 secondes sont ajoutées au temps de course final.

Il s’agit d’un penalty rare avec 38 de ces pénalités infligées depuis 2000, mais seulement huit au cours des six dernières saisons.

PLONGER PLUS PROFOND

Dans des occasions extrêmes et rares, les pilotes sont également disqualifiés ou suspendus d’une course ou jusqu’à quelques courses. Bien qu’au cours des 40 dernières années, cela ne se soit produit qu’à six reprises. L’accident de quatre voitures de Roman Grosjean lors du GP de Belgique 2012 était la dernière suspension d’un pilote, comme l’a rapporté Motorsport.

L’instance dirigeante a également introduit récemment des points de pénalité pour les incidents qu’ils jugent dangereux. Les pilotes gagnent un point de pénalité en fonction des infractions telles que provoquer une collision, ignorer les drapeaux jaunes ou même conduire trop vite sous la voiture de sécurité. Ces points de pénalité restent sur un permis de conduire pendant 12 mois. De plus, si un pilote accumule 12 points de pénalité, cela entraîne une interdiction automatique de course.

Outre ces pénalités, il existe également des scénarios de cas particuliers. Un scénario auquel nous aurions pu assister lors de la bataille du championnat 2021.

Que se passerait-il si une collision avait décidé du championnat 2021 ?

Lewis Hamilton et Max Verstappen sont entrés en collision à trois reprises au cours de la saison 2021. Cela est devenu un scénario hautement possible lors de la dernière course de la saison également à Abu Dhabi. Les deux pilotes étaient à égalité de points à leur arrivée à Abu Dhabi. Maintenant, que se serait-il passé si les deux étaient entrés en collision et avaient mis fin à la course de l’autre ?

Verstappen avait un avantage car il avait plus de victoires en course lors de la saison 2021 à Abu Dhabi. Les Néerlandais auraient été champions si aucun des deux n’avait marqué de points. Bien que, l’hypothétique de « et s’ils se heurtaient? » aurait eu un scénario de suivi, « et si Verstappen s’effondrait exprès? »

Si ce dernier scénario avait été le scénario, les stewards auraient dû s’éloigner des pénalités de 5-10 pour la deuxième fois. En fait, les commissaires de course auraient dû accéder à leur supérieur donné par le Code Sportif International de la FIA. Cela aurait permis aux stewards de déduire des points de championnat. Ils auraient pris la mesure drastique si une pénalité de 5/10 de seconde n’avait pas été suffisante pour retirer l’avantage obtenu en provoquant délibérément une collision.

Malgré un tel éventail de pénalités à leur disposition, les commissaires sportifs peuvent toujours faire une erreur de jugement. Quoi qu’il en soit, ce sont ces sanctions en place qui aident les stewards à assurer des courses propres et sûres. Des mesures nécessaires à la sécurité de tous les conducteurs.