Le football féminin australien vole la vedette après l’annonce des prix en argent

Les échos du Football Stadium Australia se sont estompés, les foulards ont été soigneusement rangés et les programmes télévisés réguliers ont repris leur place.

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La Coupe du Monde Féminine de la FIFA touche à sa fin. Il a laissé derrière lui un héritage qui a déclenché un nouvel enthousiasme pour le sport féminin en Australie. La question se pose désormais : cette ferveur pourra-t-elle perdurer et laissera-t-elle une empreinte durable sur le paysage sportif du pays ?

Un changement soudain dans l’environnement du football

Une première réponse a fait surface cette semaine avec une annonce importante de la Ligue australienne de football (AFL). L’instance dirigeante du football australien régit le football, un sport pratiqué principalement à l’intérieur des frontières du pays. L’AFL a déclaré que des prix égaux seraient accordés aux ligues masculines et féminines. Cette décision historique se traduit par un quasi-doublement du prix en argent de la ligue féminine, le portant à 708 000 $.

Le général Dohrmann, président de Women Sport Australia, suggère que les mesures progressistes ont probablement été influencées par l’énergie générée par la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. L’attention généralisée que le tournoi a suscitée a eu un fort écho dans la nation, allant bien au-delà des frontières du sport.

La Coupe du monde a bénéficié d’un soutien sans précédent aux Matildas, l’équipe nationale féminine de football d’Australie. Ce fervent soutien a incité le gouvernement à s’engager à investir massivement dans le sport féminin. Les pays hôtes communs de la Coupe du monde, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ont enregistré une audience télévisée nationale record. Les chiffres de fréquentation féminine de la FIFA étaient tout simplement impeccables.

Le Premier ministre Anthony Albanese promet 128 millions de dollars pour améliorer les installations sportives. Il apportera du matériel pour les femmes et les filles. Parallèlement, les gouvernements des États ont promis des contributions financières substantielles. Concrètement, le football féminin a reçu 29 millions de dollars, contre 217 millions de dollars pour les hommes.

Matthew Klugman, professeur agrégé d’études sportives à l’Université Victoria de Melbourne, a considéré cette décision comme un simple geste. Il a souligné que répondre aux appels des joueurs en faveur d’une saison prolongée et d’un meilleur salaire devrait être primordial. La saison dernière, les joueuses gagnaient entre 26 000 et 46 000 dollars, jonglant souvent avec un deuxième emploi.

Même si l’évolution vers l’égalité est notable, il est clair qu’il y a encore du travail à faire.

Les femmes et l’égalité dans le sport

Kate McCarthy, entraîneure adjointe de l’équipe féminine de l’AFL des Western Bulldogs, a reconnu ces progrès comme « un pas en avant ». Néanmoins, elle a souligné qu’une saison plus longue et les salaires des professionnels restent des priorités clés.

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Ce récit résonne également dans le rugby à XV. L’équipe féminine, les Wallaroos, a exprimé ses inquiétudes dans une déclaration sur les réseaux sociaux destinée à Rugby Australia. La déclaration a mis en évidence des écarts dans l’investissement et l’allocation des ressources. Il se situe entre les jeux des hommes et des femmes, appelant à un traitement équitable et à la professionnalisation.

Le soutien et l’enthousiasme manifestés lors d’événements tels que la Coupe du monde et l’AFLW suscitent l’espoir que cet élan pourra être maintenu, favorisant ainsi un avenir meilleur pour les femmes dans le sport.